Il faut l'avouer 2010 fut une sacrée année de merde, avec son lot de tristesse, d'angoisse, de névrose, de douleur et d'obscurité. Ma plus grande joie fut d'avoir pu redonner un peu de couleur à tes yeux qui ce voilaient. Puis tout est allé de mal en pire, j'ai perdu, non pardon j'ai abandonné mon trésor appâté par d'autres bien fait bien trop frivoles. J'ai été attiré dans un piège, dont j'ai été trop bête pour en voir le danger. Je m'en veux tellement d'avoir fait ce que j'ai fait de t'avoir mis a terre lorsque tu étais déjà au plus bas, et d'avoir plongé dans les ténèbres.
Je dois admettre qu'après ça j'ai pris du plaisir de mon coté, mais j'étais aveuglé par ce regard par ces promesses, par cette langue si habile, je ne voyais pas à quel point je m'enfonçais jours après jours dans des profondeurs desquelles je ne pourrais sans doute jamais sortir. J'ai cru pouvoir oublié, ne plus sentir ce parfum, ne plus contempler ce sourire, ne plus voir la déception dans ton regard, ne plus l'entendre dans ta voix, j'ai cru que tout cela serait fini. Puis est arrivé ce jour si brillant et si sombre ou je, mais je devrais plutôt dire nous t'avons déçue. Car je sais que c'est cette nuit la que tout a changé dans ton coeur, c'est cette nuit là que j'ai quitté ton âme, tes pensés, et que j'ai damné la mienne. Je n'ai pas fait que te perdre ce jour la j'ai aussi perdu celle qui me possédait car malgré tous ce qu'on peut dire sur elle je pense qu'elle ne m'a jamais mentie sur ses sentiments...
Lorsque je me suis retrouvé seul, lorsque mes espoirs ont rendu leurs derniers souffles, je me suis drapé dans un linceul de ténèbres, je me suis mis à haïr le monde, et à vouloir resté seul, lorsqu'elle a continué a me mitraillé, malgré ma tristesse j'ai répliqué, j'y ai mis mes dernières forces. Puis je dois l'avouer je suis devenu méchant, j'ai commencé à faire du mal aux autres à tenté de détruire les autres car je ne supportais pas de les voir heureux, je voulais noircir ce tableau qu'était la vie des autres les faire contempler. Les faire voir le monde de mes yeux. J'ai cessé de penser à toi pour une longue période, plusieurs moi durant j'ai tenté de combler ce vide par la haine, et la méchanceté gratuite. Puis j'ai vu une lumière, quelque chose, je ne sais pas quoi m'a rappelé qui j'étais vraiment, que tout cela ce n'était pas moi, et surtout que j'étais seul, tellement seul, j'avais perdu mon "signal fire" j'avais perdu ma flamme, mais... Elle ce rallumait lentement, aujourd'hui j'ai récupéré une bonne partie de ma brillance, de ma consistance, je me sens à nouveau moi même, mais la douleur en est presque insurmontable, il n'y a plus rien pour la cacher, plus rien pour l'atténuer.
J'ai vu une lueur de pardon dans tes yeux, j'aurais tellement voulu ne jamais la revoir tout aurait été plus facile, mais s'aurait été tellement plus lâche de ma part... Tes lèvres sur ma joue sont de véritables tortures, mais sans elle je ne me serait jamais pardonné, je n'aurais jamais compris que l'on peut faire des erreurs et que l'on peut blesser les autres, mais qu'ils pardonnent aussi si l'on a de l'importance. Tout est tellement ambiguë. Tu me comprends tellement bien. Je sais que tu comprendras ce que je veux dire dans ces lignes. Tu est toujours celle que tu a été et le seras toujours, tu est au milieu de mon coeur et ne le quittera jamais même si je tente de le cacher. Tu ne liras sans doute jamais ces lignes, mais j'avais besoin de les écrire.
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